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"Kalika, la quête du rêve bleu"

Bande dessinée élue par les collégiens

Prix BDz’îles 2014 !

 

 

 

 

Kalika, la quête du rêve bleu, Muriel DERIVERY &Thierry BERGAME • PLB Éditions
2012 • ISBN 978-2-35365-075-0• 30 x 22 cm • 74 pages • 14,60 €.

Kalinka

Muriel Derivery travaille depuis plusieurs années pour le Parc National de Guadeloupe et PLB éditions. Elle écrit des contes pour enfants se déroulant dans le cadre de notre belle nature, sensibilisant par l’occasion les jeunes lecteurs à notre précieuse biodiversité (collection Poche jeunesse PLB, 8 titres).

Muriel Derivery écrit sa première bande-dessinée "Kalika la quête du rêve bleu", elle raconte l’histoire d’une jeune fille plus à l'aise dans la nature qu'avec ceux de son âge. Une jeune fille qui aime la mer et trouve souvent refuge dans son canot. La côte bordée par la mer des Caraïbes est son jardin secret. Sa rencontre avec une gigantesque baleine à bosse la propulse dans une aventure fantastique qui commence par un étrange rêve… Une complicité onirique avec les cétacés la propulse dans une aventure fantastique, dont le dénouement est la création d'un sanctuaire Agoa, du nom d'une déesse amérindienne, grâce à ses amis pêcheurs ou savants, défenseurs de l'écologie et de ses camarades de classe.

Kalika

«Le sujet des baleines m’est venu tout de suite à l’esprit, indique Muriel Derivery mais il me fallait un illustrateur à la fois original et précis pour accompagner le projet». Muriel rencontre alors l’artiste Thierry Bergame qui s’engage aussitôt sur cette bande dessinée un peu particulière. «Il s’agit bien sûr d’illustrer une histoire mais aussi d’être le plus proche possible de la biologie et des comportements réels de l’animal. Si la BD est ludique, elle se veut aussi instructive» indique Thierry Bergame.

Les couleurs des planches mettent en valeur l'univers de la mer des Caraïbes, entre la Guadeloupe et la Dominique, et la majesté des cétacés. Le trait réaliste de Thierry Bergame procure à ses dessins une vivacité et une netteté qui correspondent parfaitement aux dialogues imaginés par Muriel Derivery, dans un langage qui parle aux jeunes et aux adultes.

"L'histoire est née du sanctuaire des baleines, elle met en scène Maï d'Agoa, la mère de l'esprit des eaux, une héroïne caribéenne. J'ai cherché le moyen de communication avec les animaux, qui ont leur place dans l'harmonie de la vie. Sur les conseils de Thierry Petit le Brun, éditeur, nous avons construit une histoire avec une critique, du fond, de l'humour... du rire et des informations qui donneront des réponses à ceux qui la liront. La philosophie de cette histoire, c'est qu'un humain peut être le lien entre plusieurs animaux." Muriel Derivery.

La thématique de fond de cette histoire est de faire réfléchir sur la condition des baleines. Mélange de mythologie et de réalisme, ce récit poétique et sensible est agréable à lire et touchera forcément le lecteur par son approche de l'écotourisme. Un récit qui sait être doux quand il s'agit de représenter les personnages et les paysages, et dynamique pour la bonne cause.
Kalika se dévoile comme un premier ouvrage prometteur, exploitant un univers méconnu. Le début d'une saga à suivre, un second étant en cours.

Commandée par le Parc national de la Guadeloupe, à Muriel Derivery scénariste, Thierry Bergame dessinateur et Rémy-Laurent Kraft coloriste.

PLB Editions en partenariat avec le Parc de la Guadeloupe.

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AGOA, le sanctuaire des mammifères marins aux Antilles françaises

Vingt-trois espèces de mammifères marins ont été recensées par les acteurs locaux près des côtes de la Guadeloupe, de la Martinique, de Saint-Martin et de Saint-Barthélemy depuis plus de vingt ans. Le 5 octobre 2010 à Montego Bay en Jamaïque, le Gouvernement français déclare la création du sanctuaire Agoa sur la totalité des Zones économiques exclusives (ZEE) des Antilles françaises (138 000 km2), conformément à l’annonce faite à la Commission Baleinière Internationale en 2006. Le sanctuaire Agoa fait référence à «Maï d’Agoa», la mère de l’esprit des eaux dans la mythologie amérindienne.

Les enjeux de conservation et de gestion des mammifères marins, dépassent les frontières nationales, de part leur migration et leur grande mobilité. Une approche régionale et internationale s’impose ainsi pour la gestion de tout sanctuaire de mammifères marins. Dès sa création; Agoa a été présenté sous le signe de l’ouverture afin de tisser des liens de coopération avec les sanctuaires existants et à venir dans la région Caraïbe. Pour ce faire l’Agence des Aires Marines Protégées, représentée localement par le Parc national de la Guadeloupe, travaille en étroite collaboration avec le Centre d’activités régional pour les espèces et les espaces spécialement protégés de la Caraïbe (CAR-SPAW) qui a développé un plan d’action pour la conservation des mammifères marins dans la région des Caraïbes. 

Extrait de "Kalika, la quête du rêve bleu" PLB éditions et le Parc national de Guadeloupe.

Kalika

 

Mon parcours…

Je suis née en Guadeloupe et j’y ai vécu jusqu’à l’âge de 17 ans, avant de partir à l’étranger (Angleterre) puis à Paris pour mes études. J’ai suivi une formation en Lettres Modernes à la Sorbonne pendant 4 ans, puis des études de journalisme. Je suis ensuite partie aux Etats-Unis (emploi dans une boîte californienne pendant 1 an), puis j’ai regagné Paris pour intégrer la rédaction du journal et du magazine sportif L’Equipe, où je suis restée pendant 4 ans. J’ai ensuite travaillé pour le WWF-France (ONG plus connue à travers son logo, le Panda, qui finance des programmes de terrain pour la conservation de la biodiversité), d’abord pour une mission de bénévolat– L’appel des enfants pour l’environnement -, puis au sein du service de communication comme attachée de presse, puis chargée de communication (notamment sur les espèces menacées et l’outremer).

En 2006, j’ai décidé de revenir vivre en Guadeloupe avec mon mari  après un tour du monde (mon fils est né ici), et j’ai eu la chance (et un bon ami qui me l’a signalé) de tomber immédiatement sur un appel d’offre du Parc National concernant des fiches-nature sur la faune locale. J’ai répondu à cet appel d’offre avec le dessinateur Cédric Zou (qui m’a été présenté par ce même ami), et nous avons obtenu un autre contrat, consistant à réaliser une série de contes sur la faune de Guadeloupe. Depuis, 8 contes (mabouya, lamantin, colibri, chauve-souris, grenouille, pic de la Guadeloupe) ont déjà été publiés par PLB Editions, un éditeur guadeloupéen,  deux nouveaux contes  sont en cours de création (tortues marines, racoon). En parallèle, le Parc National m’a proposé un autre projet, dont le 1er aboutissement a été la publication en 2013 d’une bande dessinée («Kalika, la quête du rêve bleu») avec Thierry Bergame pour les dessins et toujours PLB à l’édition. Un deuxième opus des aventures de Kalika est en cours de création.

Je travaille aussi en tant que journaliste pour les magazines Destination Guadeloupe et Siwotaj (information générale sur la Caraïbe).

Ecrire pour les enfants

Pour commencer, en tant qu’enfant ayant grandi en Guadeloupe, j’ai toujours aimé les paysages qui m’entouraient, et j’ai toujours eu l’envie qu’ils restent protégés. En travaillant longtemps pour une ONG environnementale, je me suis souvent sentie plutôt impuissante pour changer certaines mentalités adultes concernant la protection de la nature et des espèces, et parfois déprimée à force de lire des rapports alarmants. Les missions de sensibilisation auprès des enfants étaient autrement plus gratifiantes et amusantes  – grâce leur curiosité spontanée, à leurs questions souvent pleines de bon sens, et au fait qu’ils savent encore s’émerveiller de ce qui les entoure, pourvu qu’on le leur montre. Ce sont eux qui ensuite éduquent leurs parents sur les bons comportements à adopter! J’avais toujours envie de travailler dans l’environnement en quittant le WWF, mais j’avais aussi envie de le faire autrement, et écrire pour les enfants force à montrer les choses sous un jour positif – l’inverse de ce que je faisais avant ! J’ajoute que j’ai moi-même un enfant, qu’il adore observer la nature, et qu’il sait déjà plus de choses que beaucoup de « grands» sur les petits gestes propres, grâce à l’école aussi. Tant mieux, parce que lui et sa génération seront forcés d’être différents de nous!

Mutriel Derivery.

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Thierry BERGAME, artiste peintre plasticien

Après une phase de recherches visuelles personnel autour du " corps et de l’être" Thierry BERGAME " intègre l’école des beaux-arts du Lamentin (1992). Quatre ans de formations et de découvertes intensives sur de nouveaux médiums d'expressions, l'aide à user d'un regard plus aiguisé. Puis il suit un cursus de 2 ans à l’école de Design « Altos de Chavon », en République Dominicaine, affiliée à la Parsons School of Design  (New York), où il obtient son diplôme de Design d’illustrations. A 30 ans, il a son actif une dizaine d'expositions majeurs et a participé à de nombreuses autres manifestations culturelles de l’île.

Réalisations personnelles

04 au 08 mai 2006: Exposition collective "Marché d'Art Contemporain" le marin, Martinique.

05 au 06 novembre 2005: Exposition collective "Festival  des Sens" le Marin, Martinique.
           
06 au 15 avril 2005: Exposition "Au Voisinage Terrestre…" Centre Rémy Nainsouta, Pointe-a-Pitre.

27 avril au 15 mai 2004: Exposition "Love Circus" au centre des arts et de la culture de Pointe-à-Pitre.

10 au 30 novembre 2003: Exposition "0% Matière Grasse" au savane Café, Basse Terre.

31 mai 2003: Exposition ‘Utopia’ au Décimonovena graduation exhibition à Altos De Chavon, école de Design République Dominicaine.

21 avril 2001: Exposition de peinture "L’écorce est l’arbre", Espace Chadru, centre d’art contemporain, Gosier.

2è semestre 2000: Conception, maquette, mise en œuvre et réalisation d’une fresque à Petit-Canal.

20 au 31 décembre 1999: Exposition "Eva-naissance" au centre des arts et de la culture de Pointe-à-Pitre.

27 novembre au 04 décembre 1999: Aménagement du déambulatoire; festival du cinéma "Noir Toucouleurs", Pointe-à-Pitre.

09 au 23 avril 1999: Exposition "Variation autour du réel merveilleux féminin" à la Médiathèque du Gosier.

Février 1999: Projet "Itin’Art". Exposition itinérante avec les associations Agipssah et Mosayk sur le thème: "Famfibre".

Décembre 1998: Réalisation de format 4X3 pour la manifestation "30 plasticiens s’affichent", association Am’Art.

8 au 16 juin 1998: Exposition au centre des Arts et de la Culture de Pointe-à-Pitre "Corps traits et portraits".

Mai 1998: Participation à la réalisation d’une fresque murale ‘Mémoire’ au lycée de Baimbridge de Pointe-à-Pitre, dans le cadre de la célébration du 150è anniversaire de l’abolition de l’esclavage.

1997: Réalisation d’une maquette manifestation "Graines de Champions", Trois Rivières.

1996-1997: Intervenant au Centre des Arts Plastiques du Lamentin, Affiches des manifestations municipales pour l’élection de Miss Lamentin.

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